L'année 2007-2008 du journal arrive à sa fin. La suite du travail à la nouvelle adresse : http://journaldetravail2008.blogspot.com/
Table d'ensemble :
vol. 1 : Letter from America (2006-2007)
vol. 2 : Notes de l'étranger (2007-2008)
vol. 3 : Ce que fait un angliciste (2008-2009)
lundi 11 août 2008
dimanche 3 août 2008
Eurozine - problèmes de "translation of cultures"
Je découvre : le réseau Eurozine. Base institutionnelle à Vienne - et produit d'une Europe du XXIème qui sent encore ses racines dans la Mitteleuropa? Présentation tirée du site :
The philosophy: translation of cultures
Whenever European culture is discussed today, its diversity is evoked with near euphoria. The true challenge is to take diversity seriously and make room for new perspectives -- whether in word or thought. Only a rich and freewheeling dialogue has the potential to forge a common identity and put it to the proof.
Cultural journals are the sector of the media that most closely approximates a definition of the European public space. These journals are part of a genuinely international debate, spreading political, philosophical, aesthetic, and cultural thought between languages. In bringing the panorama of European cultural journals to an international public, Eurozine stimulates a common cultural discourse among an international readership.
Translation is the key to creating a European public space that respects diversity. By translating texts into one of the widely-spoken European languages, Eurozine creates the possibility for texts to be understood and valued outside of their original context.
La liste des liens est riche de frayages européens. A entrer.
Parmi les revues partenaires, Esprit et Multitudes en France (Pascale Casanova dans l'Advisory Board), Edinburgh Review, Index on Censorship et New Humanist au UK.
The philosophy: translation of cultures
Whenever European culture is discussed today, its diversity is evoked with near euphoria. The true challenge is to take diversity seriously and make room for new perspectives -- whether in word or thought. Only a rich and freewheeling dialogue has the potential to forge a common identity and put it to the proof.
Cultural journals are the sector of the media that most closely approximates a definition of the European public space. These journals are part of a genuinely international debate, spreading political, philosophical, aesthetic, and cultural thought between languages. In bringing the panorama of European cultural journals to an international public, Eurozine stimulates a common cultural discourse among an international readership.
Translation is the key to creating a European public space that respects diversity. By translating texts into one of the widely-spoken European languages, Eurozine creates the possibility for texts to be understood and valued outside of their original context.
La liste des liens est riche de frayages européens. A entrer.
Parmi les revues partenaires, Esprit et Multitudes en France (Pascale Casanova dans l'Advisory Board), Edinburgh Review, Index on Censorship et New Humanist au UK.
Libellés :
cultural translation,
cultures,
Europe,
médias,
politique éditoriale,
public,
traduction
samedi 2 août 2008
Réseau européen d'analyse des sociétés politiques
Réseau de sociologie politique comparée - anthropologie, économie politique, histoire, sciences politiques, sociologie.
Jean-François Bayart (CNRS) apparemment l'une des figures actives, président du Fonds d'analyse des socIÉTÉs politiques (Fasopo) - je cite la présentation :
Le Fonds d’analyse des sociétés politiques est une association à but non lucratif (Loi de 1901). Elle a été créée en 2003 (J. O. du 16 août 2003) à l’initiative de neuf chercheurs du CNRS, de la Fondation nationale des sciences politiques et de l’Université Paris-I. Elle constitue ce que l’on appelait jadis une « société savante ». Son principal objectif est de contribuer à une meilleure connaissance des sociétés politiques, à un moment où la contractualisation croissante de la recherche tend à négliger l’analyse de ces dernières pour favoriser l’étude des relations internationales et de la « gouvernance globale ». Sa méthodologie est celle de la sociologie historique du politique et de l'économique, sans exclusive théorique ni idéologique : elle s’appuie aussi bien sur la tradition wébérienne de celle-ci que sur son inspiration marxienne ou tocquevillienne.
Le FASOPO est un réseau transinstitutionnel et pluridisciplinaire.
Il est actuellement dirigé par un bureau composé de : Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS (président) ; Françoise Mengin, directrice de recherche à la FNSP (trésorière) ; Béatrice Hibou, chargée de recherche au CNRS (vice-présidente) ; Linda Amrani, chargée de mission auprès de la chaire Finances internationales de Sciences Po (secrétaire générale) ; Romain Bertrand, directeur de recherche à la FNSP (membre) ; Thornike Gordadze, maître de conférence à l’Institut d’études politiques de Paris et responsable de l’antenne de l’Institut français d’études anatoliennes à Bakou (membre)... [suite sur le site]
La revue Sociétés politiques comparées en est à sa 6ème livraison en juin 2008 : " Une revue mensuelle qui pré-publie des articles théoriques, des études empiriques, des comptes rendus d’ouvrages et de films, des documents, et les livre au débat scientifique - en quelque sorte un working-journal.
Elle couvre l’ensemble des disciplines des Sciences de l’Homme et de la Société.
Elle publie dans les principales langues européennes.
Elle soumet ses articles à l’évaluation préalable de son Comité de lecture et de referees. Elle s’appuie sur le Conseil scientifique du Réseau européen d’analyse des sociétés politiques. "
Jean-François Bayart (CNRS) apparemment l'une des figures actives, président du Fonds d'analyse des socIÉTÉs politiques (Fasopo) - je cite la présentation :
Le Fonds d’analyse des sociétés politiques est une association à but non lucratif (Loi de 1901). Elle a été créée en 2003 (J. O. du 16 août 2003) à l’initiative de neuf chercheurs du CNRS, de la Fondation nationale des sciences politiques et de l’Université Paris-I. Elle constitue ce que l’on appelait jadis une « société savante ». Son principal objectif est de contribuer à une meilleure connaissance des sociétés politiques, à un moment où la contractualisation croissante de la recherche tend à négliger l’analyse de ces dernières pour favoriser l’étude des relations internationales et de la « gouvernance globale ». Sa méthodologie est celle de la sociologie historique du politique et de l'économique, sans exclusive théorique ni idéologique : elle s’appuie aussi bien sur la tradition wébérienne de celle-ci que sur son inspiration marxienne ou tocquevillienne.
Le FASOPO est un réseau transinstitutionnel et pluridisciplinaire.
Il est actuellement dirigé par un bureau composé de : Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS (président) ; Françoise Mengin, directrice de recherche à la FNSP (trésorière) ; Béatrice Hibou, chargée de recherche au CNRS (vice-présidente) ; Linda Amrani, chargée de mission auprès de la chaire Finances internationales de Sciences Po (secrétaire générale) ; Romain Bertrand, directeur de recherche à la FNSP (membre) ; Thornike Gordadze, maître de conférence à l’Institut d’études politiques de Paris et responsable de l’antenne de l’Institut français d’études anatoliennes à Bakou (membre)... [suite sur le site]
La revue Sociétés politiques comparées en est à sa 6ème livraison en juin 2008 : " Une revue mensuelle qui pré-publie des articles théoriques, des études empiriques, des comptes rendus d’ouvrages et de films, des documents, et les livre au débat scientifique - en quelque sorte un working-journal.
Elle couvre l’ensemble des disciplines des Sciences de l’Homme et de la Société.
Elle publie dans les principales langues européennes.
Elle soumet ses articles à l’évaluation préalable de son Comité de lecture et de referees. Elle s’appuie sur le Conseil scientifique du Réseau européen d’analyse des sociétés politiques. "
Libellés :
comparatisme,
relations internationales,
sciences politiques,
SHS
Public
Oui (je lis un papier dans le Diplo sur "les jeunes de Bruxelles enfermés dans leurs quartiers", et une sociologie et pratique sociologique intéressée par une révision des tropes de l'urbanisme ; sociologie des espaces, comme surface d'inscription des "distances sociales" [Bourdieu], etc. Diplo août 2008, 4), le public, l'espace politique du public - la république?, ici les implications sont d'un coup plus nombreuses et mêlées, et c'est précisément pourquoi c'est là qu'il faut regarder, avec des moyens d'attention informés, d'une histoire en particulier - comme lieu de négociation collective, nationale, des problèmes tensions et conflits. "Dans une société où la sécurité est la principale finalité, les tensions sociales sont refoulées et profitent de la rumeur pour s'extérioriser brutalement. Pour que ces tensions s'expriment et se résolvent autrement que par la violence, il faut sans doute accepter que le conflit des idées et des intérêts puisse trouver sa place dans un espace démocratique. Et c'est la tâche de l'Etat de permettre aux conflits sociaux de prendre des formes institutionnelles démocratiques" (Luc Van Campehoudt, dir. de La Revue nouvelle).
Vieux récit politologique de la violence et de l'Etat. Mais il faut aussi penser la violence comme zone dans le spectre continu des modes du rapport, socialité ; le public en ouvre forcibly la qualité de médiation ; le public comme dynamique du tiers. ?
Dans des espaces urbains cloisonnés par les hiérarchies sociales, une socialité fragmentaire se vit par la famille, le voisinage, et tous types de parochial : les quartiers, tiens - "Ce qui caractérise ces milieux sociaux moins favorisés? Saïd, 17 ans, revendique le côté 'très familial' de son quartier : "Tout le monde se connaît." De fait, dans ces espaces urbains délaissés, le réseau social contrôle la sphère publique."
Aussi : la rumeur (point d'intérêt pour la sociologie ethnologique récente, en face des grands récits, discours héroïques, de l'histoire ou des institutions - discours officiels), et le mépris - "sentiment sociologique", ou peut-être "politologique", au sens du sentiment linguistique de Saussure. Ces infrapolitiques qui sont la matière quotidienne, moléculaire, du politique. Il faut une ethnologie pour leur étude, plutôt qu'une sociologie, qu'une histoire - qu'une philosophie politique en tout cas.
Vieux récit politologique de la violence et de l'Etat. Mais il faut aussi penser la violence comme zone dans le spectre continu des modes du rapport, socialité ; le public en ouvre forcibly la qualité de médiation ; le public comme dynamique du tiers. ?
Dans des espaces urbains cloisonnés par les hiérarchies sociales, une socialité fragmentaire se vit par la famille, le voisinage, et tous types de parochial : les quartiers, tiens - "Ce qui caractérise ces milieux sociaux moins favorisés? Saïd, 17 ans, revendique le côté 'très familial' de son quartier : "Tout le monde se connaît." De fait, dans ces espaces urbains délaissés, le réseau social contrôle la sphère publique."
Aussi : la rumeur (point d'intérêt pour la sociologie ethnologique récente, en face des grands récits, discours héroïques, de l'histoire ou des institutions - discours officiels), et le mépris - "sentiment sociologique", ou peut-être "politologique", au sens du sentiment linguistique de Saussure. Ces infrapolitiques qui sont la matière quotidienne, moléculaire, du politique. Il faut une ethnologie pour leur étude, plutôt qu'une sociologie, qu'une histoire - qu'une philosophie politique en tout cas.
Inquiétudes des savants - universities & business
Je reçois, transitant par le Humanist Discussion Group, Vol. 22, No. 149, Centre for Computing in the Humanities, King's College London, www.princeton.edu/humanist/, ... ces notes sur "remaking universities in the image of business
> Date: Tue, 29 Jul 2008 06:34:07 +0100
> From: Willard McCarty
> Subject: remaking universities in the image of business
>
> Those here concerned with the future of our universities might wish to read and to circulate a paper by Robert Laughlin, Professor of Physics at Stanford and Nobel Laureate (1998), "Truth, Ownership, and Scientific Tradition", Physics Today 55.12 (December 2002), available at ftp://large.stanford.edu/publications/2002/p01jul02/p01jul02.pdf. Following is a brief extract. (See http://large.stanford.edu/ for more on Laughlin; note in particular his book, A Different Universe.).
>
>> Although outright fabrication of data by scientists is rare, scientific deception is commonplace. The academic who refuses to exaggerate in proposals, for example, will not get grants. The industrial worker who explains the core of his technical niche to someone else will jeopardize his job. Even at Bell Labs in its heyday it was common for the scientists working in the public domain to be ignorant of matters deeply important to the company even while being exhorted to be "relevant" because the knowledgeable technical people would not reveal the problems to them. The mandate to generate peoperty forces us to deceive. Members of Congress and managers in the NSF and other federal agencies would do well to reflect on this effect and understand that some fraction of the industrial-style research portfolo of which they are so proud is simply lies.... In this sense ownership, more accurately the secrecy it necessitates, is not the engine of progress but its enemy. One cannot both expose knowledge to scrutiny and keep it for one's self to sell. It has to be be one or the other. This process is why making over universities in the image of business is such a terrible idea. The great power of university research is its openness and the inherent truthfulness -- stemming from this openness -- of the knowledge it generates.
>
> One could collect many similar statements from those who in the estimation of society at large exemplify what universities are supposed to be for, who advise in the strongest possible terms
> against the path down which we appear to be going. I think also of John Polanyi (Nobel Prize in chemistry, 1986), "In Search of the Passionate Idea", http://www.utoronto.ca/jpolanyi/public_affairs/.
>
> Comments?
>
> Yours,
> WM
> Date: Tue, 29 Jul 2008 06:34:07 +0100
> From: Willard McCarty
> Subject: remaking universities in the image of business
>
> Those here concerned with the future of our universities might wish to read and to circulate a paper by Robert Laughlin, Professor of Physics at Stanford and Nobel Laureate (1998), "Truth, Ownership, and Scientific Tradition", Physics Today 55.12 (December 2002), available at ftp://large.stanford.edu/publications/2002/p01jul02/p01jul02.pdf. Following is a brief extract. (See http://large.stanford.edu/ for more on Laughlin; note in particular his book, A Different Universe.).
>
>> Although outright fabrication of data by scientists is rare, scientific deception is commonplace. The academic who refuses to exaggerate in proposals, for example, will not get grants. The industrial worker who explains the core of his technical niche to someone else will jeopardize his job. Even at Bell Labs in its heyday it was common for the scientists working in the public domain to be ignorant of matters deeply important to the company even while being exhorted to be "relevant" because the knowledgeable technical people would not reveal the problems to them. The mandate to generate peoperty forces us to deceive. Members of Congress and managers in the NSF and other federal agencies would do well to reflect on this effect and understand that some fraction of the industrial-style research portfolo of which they are so proud is simply lies.... In this sense ownership, more accurately the secrecy it necessitates, is not the engine of progress but its enemy. One cannot both expose knowledge to scrutiny and keep it for one's self to sell. It has to be be one or the other. This process is why making over universities in the image of business is such a terrible idea. The great power of university research is its openness and the inherent truthfulness -- stemming from this openness -- of the knowledge it generates.
>
> One could collect many similar statements from those who in the estimation of society at large exemplify what universities are supposed to be for, who advise in the strongest possible terms
> against the path down which we appear to be going. I think also of John Polanyi (Nobel Prize in chemistry, 1986), "In Search of the Passionate Idea", http://www.utoronto.ca/jpolanyi/public_affairs/.
>
> Comments?
>
> Yours,
> WM
Quantités internationales de la recherche
This article was first published on guardian.co.uk on Thursday July 31 2008. It was last updated at 10:46 on July 31 2008:
Research : UK is second in the world at research
Thursday July 31 2008
UK scientists publish more research than any other country in the world except the United States, the science minister will say today.
However, China now publishes almost the same number of studies as the UK – four times as many as it did 10 years ago.
One in eight scientific studies that international researchers cite is the work of a UK academic, as are 9% of the 17m papers published in science journals each year, a government report has found.
The science minister, Ian Pearson, said: "The competitive salaries and state of the art research environments offered by China will undoubtedly attract international researchers to its shores. And this in turn will increase China's output and research impact further.
"However, the UK will not be left behind. I am confident the UK will continue to punch above its weight, retain its excellent research base and continue to be the destination of choice for leading international researchers. "
The department for innovation, universities and skills analysed 17m papers in 8,000 international scientific journals over the last year.
US scientists published 32% of the studies. Nearly one in two cited by international researchers were from the United States.
The top five countries in terms of the number of papers published are: the United States, UK, China, Germany and Japan. Most likely to be cited are: the United States, UK, Germany, Japan and France.
Last year, the UK's science budget was £3.4bn.
Research : UK is second in the world at research
Thursday July 31 2008
UK scientists publish more research than any other country in the world except the United States, the science minister will say today.
However, China now publishes almost the same number of studies as the UK – four times as many as it did 10 years ago.
One in eight scientific studies that international researchers cite is the work of a UK academic, as are 9% of the 17m papers published in science journals each year, a government report has found.
The science minister, Ian Pearson, said: "The competitive salaries and state of the art research environments offered by China will undoubtedly attract international researchers to its shores. And this in turn will increase China's output and research impact further.
"However, the UK will not be left behind. I am confident the UK will continue to punch above its weight, retain its excellent research base and continue to be the destination of choice for leading international researchers. "
The department for innovation, universities and skills analysed 17m papers in 8,000 international scientific journals over the last year.
US scientists published 32% of the studies. Nearly one in two cited by international researchers were from the United States.
The top five countries in terms of the number of papers published are: the United States, UK, China, Germany and Japan. Most likely to be cited are: the United States, UK, Germany, Japan and France.
Last year, the UK's science budget was £3.4bn.
Mots d'époque - buzz #1
La lettre de l'AMUE (Agence de Mutualisation des Universités et des Etablissements) annonce un congrès du réseau des IAE :
La formule est claire.
Les trente Instituts d'administration des entreprises universitaires se retrouveront lors d'un congrès du 10 au 12 septembre 2008 à Lille, afin de travailler sur les moyens d'aboutir à une « fertilisation croisée des modèles théoriques et des pratiques managériales ». Le débat portera également sur la place des grandes écoles universitaires de management dans la nouvelle université.
La formule est claire.
vendredi 1 août 2008
Disciplinarité : travaux américains
Je découvre : Disciplinarity at the Fin de Siecle, by Amanda Anderson (Editor), Joseph Valente (Editor)
Publisher: Princeton University Press
Pub. Date: December 2001
ISBN-13: 9780691089621
352pp
Editor's synopsis :
Contemporary celebrations of interdisciplinary scholarship in the humanities and social sciences often harbor a distrust of traditional disciplines, which are seen as at best narrow and unimaginative, and at worst complicit in larger forms of power and policing. Disciplinarity at the Fin de Siècle questions these assumptions by examining, for the first time, in so sustained a manner, the rise of a select number of academic disciplines in a historical perspective.
This collection of twelve essays focuses on the late Victorian era in Great Britain but also on Germany, France, and America in the same formative period. The contributors--James Buzard, Lauren M. E. Goodlad, Liah Greenfeld, John Guillory, Simon Joyce, Henrika Kuklick, Christopher Lane, Jeff Nunokawa, Arkady Plotnitsky, Ivan Strenski, Athena Vrettos, and Gauri Viswanathan--examine the genealogy of various fields including English, sociology, economics, psychology, and quantum physics. Together with the editors' cogent introduction, they challenge the story of disciplinary formation as solely one of consolidation, constraint, and ideological justification.
Addressing a broad range of issues--disciplinary formations, disciplinarity and professionalism, disciplines of the self, discipline and the state, and current disciplinary debates--the book aims to dislodge what the editors call the "comfortable pessimism" that too readily assimilates disciplines to techniques of management or control. It advances considerably the effort to more fully comprehend the complex legacy of the human sciences.
Publisher: Princeton University Press
Pub. Date: December 2001
ISBN-13: 9780691089621
352pp
Editor's synopsis :
Contemporary celebrations of interdisciplinary scholarship in the humanities and social sciences often harbor a distrust of traditional disciplines, which are seen as at best narrow and unimaginative, and at worst complicit in larger forms of power and policing. Disciplinarity at the Fin de Siècle questions these assumptions by examining, for the first time, in so sustained a manner, the rise of a select number of academic disciplines in a historical perspective.
This collection of twelve essays focuses on the late Victorian era in Great Britain but also on Germany, France, and America in the same formative period. The contributors--James Buzard, Lauren M. E. Goodlad, Liah Greenfeld, John Guillory, Simon Joyce, Henrika Kuklick, Christopher Lane, Jeff Nunokawa, Arkady Plotnitsky, Ivan Strenski, Athena Vrettos, and Gauri Viswanathan--examine the genealogy of various fields including English, sociology, economics, psychology, and quantum physics. Together with the editors' cogent introduction, they challenge the story of disciplinary formation as solely one of consolidation, constraint, and ideological justification.
Addressing a broad range of issues--disciplinary formations, disciplinarity and professionalism, disciplines of the self, discipline and the state, and current disciplinary debates--the book aims to dislodge what the editors call the "comfortable pessimism" that too readily assimilates disciplines to techniques of management or control. It advances considerably the effort to more fully comprehend the complex legacy of the human sciences.
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