vendredi 27 juin 2008

Le retour des Lettres : pouvoir et disciplinarité

D'où la perplexité, la naïveté qu'il faut sans cesse rogner, devant les alliances actuelles entre le retour des Lettres, post-théorie et faisant passer la théorie (A. Compagnon toujours, voir, toujours, la Leçon inaugurale la chaire de "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie", La littérature, pour quoi faire?, publiée en mai 2007), et le pouvoir, dans son entreprise de démaillage scientifique pour la mise en place d'un noveau modèle, économique, de "l'excellence".
L'antérieur, les antérieurs, avaient été quoi : culturel, élitaire républicain, etc. Avec une poussée du scientifique sur le modèle allemand après la défaîte géopolitique de 1871, développé ensuite sur celui du scientisme de la big science entre les deux guerres. Industrialisation.

Ces alliances, d'un conservatisme culturel qui répond au vide de pensée politique du côté de la boîte "les valeurs" : c'est cette satisfaction? pour le populisme élu. Et d'une mise en "concurrence" du cognitif.
C'est cette dynamique, qui fait aussi le sarkozysme dans la mesure où il a marqué un noeud politique en mai 2007, avec ses traînes complexes et même brouillées aujourd'hui, qui continue à laisser rêveur. La culture, Culture, comme cache-pouvoir - son ordinaire. Une composante d'identité nationale y joue aussi - l'esprit français avec ses rappels subliminaux.

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