mercredi 30 juillet 2008

L'étranger et la modernité

Toujours ces forces jumelles diversité et historicité - "puisqu[e, de différence entre plan du géographique et plan de l'historique, voir simplement le CLG] il n'y en a pas" : relu dans Le Droit comparé (P. Legrand), qui cherche abondamment dans les oeuvres littéraires, ces segments langagiers "-as-culture" analogiquement avec son postulat de law-as-culture, des analogiques d'une épistémologie du comparer : Apollinaire, dans "L'Esprit nouveau et les poètes" (Oeuvres en prose complète, II, Gallimard 1991 - conférence post-campagne, 1917).
"Appliquons au droit ce mot d'Apollinaire pour dire encore l'insurmontabilité des intermittences de sens et l'inatteignabilité d'un partage du sens : 'L'art ne cessera d'être national que le jour où l'univers entier vivant sous un même climat, dans des demeures bâties sur le même modèle, parlera la même langue [c'est "la suprême" de Mallarmé] avec le même accent, c'est-à-dire jamais'. "
Je lis :
. Apollinaire, italien-polonais, voyageur en Wallonie et Rhénanie et Allemagne-Autriche-Hongrie, et poète français.
. dans le temps successeur à, ou encore dans, la génération des "métèques" symbolistes dans la bataille du vers libre - cf GD.
. principalement : que le rapport l'étranger est indissociable de la question de la Modernité. Paris capitale cosmopolite de la réinvention de l'art au tournant du siècle. C'est aussi la modernité de Rimbaud, en 1871, comme "multiplicateur de progrès ! ".
. le "paradigme" du national, pour prendre la question de la diversité culturelle ici. Mode du XIXème. Le rapport pensé comme séparation des identités - et rivalités coloniales, puique loin d'empêcher, ça poursuit une logique, nationale mais through and through de politique nationale extérieure. Rivalité ; différentiel.
. le différentiel national pensé par l'accent : cf GD : c'est l'autre qui a mon accent. Et la marque dans l'énonciation. Le langage, creuset de la subjectivation-individuation-socialisation.

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