jeudi 13 septembre 2007

Politique de la valeur #3

Le truc c'est, simplement : l'université produit de crée de la valeur. C'est ce qu'elle fait. Sa "mission". Un travail culturel - et, éventuellement, de modernité.
(ou, tout autant, de conservatisme - c'est la question qui est là. Les répondants s'organisent diversement, historiquement, circulent, rayonnant une ambiance des idées).
Après, c'est simplement la guerre des systèmes de valeurs. Plans de valeur.

Un exemple de "sciences humaines" pour ELB : Anne-Cécile Robert sur le discours de Sarkozy à Dakar (26 juillet 2007), dans le Diplo de septembre (p. 32) : "Cinquante ans de travaux scientifiques semblent échapper au président français, notamment ceux de l'historien sénégalais Cheikh Anta Diop (dont l'université où il prononce son discours porte le nom), mais aussi, entre autres, ceux du sociologue George Balandier ou de l'historienne Hélène d'Almeida-Topor", sur la "modernité des sociétés africaines. [by the way : l'université de Sankoré, dans l'actuel Mali, comptait 25 000 étudiants au 16ème siècle ; les manuscrits de Tombouctou ; etc.]
Le rapport de Sarkozy à l'histoire est un terrain d'évidence. Terrain pédagogique. Presque : de vulgarisation.

Aucun commentaire: