lundi 10 septembre 2007

Critique, culture

Pas besoin de la bataille même. De s'y prendre au sérieux. "Engagement", et même "critique" (dans son histoire culturelle, littéraire et philosophique et/puis politique), sont des modes du, non le, travail même.
Les noeuds de conflit comme repères du critique, les lignes de conflictualité, sont des ressources sûres. Mais ce n'est pas la bataille qu'il y a à chercher - mais simplement le vivant et la possibilité du vivant (la vie, comme dans le langage - Benjamin), le présent, le travail culturel. La lutte est un mode. Une pratique ; qu'on ne choisit pas - parce qu'on ne choisit pas.
Ce dont il s'agit, c'est : le travail culturel. Ou : "la vie des peuples" (Saussure). Et prendre les lignes de fuite, les faire puisque ça presse, de la modernité. Pratiquer leurs brèches.

De "critique" à "culture", il y a régression politique seulement selon une conception de la culture. L'enjeu qui est là. Certainement le mot a une histoire conceptuelle et axiologique complexe, ambivalente si on la voit comme un tout - droite et gauche. Mais : le vivant décoché par la notion saussurienne de la vie des peuples. Qui fait de la linguistique générale une "science historique et critique".

Je crois que j'entends "Multitudes" - et l'énergie deleuzienne pour une socialité moléculaire, sur laquelle fait fonds (ou trajet) le collectif de la revue autour de Toni Negri. On peut aller travailler avec ça.
Deleuze aussi va vers "vie". (pas, à mon souvenir, vers "culture" ? "Culture" y est-il seulement mis au compte du territoire même ?)

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