Je rentre dans la sensation d'une formation culturelle vaste, ramifiée, qui travaille l'Allemagne des années 30 en tâchant de la lester de sa propre histoire philosophique, ou geistige, culturelle, alors qu'elle se recompose en une nationalité éradicale. En amont même, tout le premier 20ème siècle. D'une part.
Puis, une remarque dont je me fais un programme d'écoute et de cogitation : la question, qui se tresse dans des plans pourtant distincts, de l'Aufgabe. La tâche. Qui me donne une résonance historique pour la question que j'ai sous les pieds en ce moment : agenda. Comment. Question de disciplinarité ; de modalité, du savoir-pouvoir-vivre.
Benjamin et la "Tâche du traducteur"
Husserl et la tâche de la philosophie pour l'Europe comme projet de l'esprit (Krisis)
Weber parlait déjà de la tâche - du sociologue, du savant, --.
Quelque chose du projet philosophique, et wissenschaftlich, allemands?
Je note la prise que donne Jean-Michel Salanskis, dans son Husserl (Belles Lettres, 1998) : "Husserl n'est pas fini, croyons-nous, parce que [...]. Husserl est un avenir de la (notre) philosophie simplement parce qu'il est une injonction au et un matériau de travail. [...] Aucun de ces auteurs [Wittgenstein, Heidegger, Quine, Kripke, Gadamer] ne lègue à la philosophie une demande de travail comparable." (12-13)
Et je continue à noter, comme un possible (sur quel mode?), le What is to Be Done de Lénine. Comme marque dans l'histoire des pensées de la praxis.
Et l'ethnométhodologie comme science du sens pratique (Bourdieu, replacé par Abélès).
Et simplement l'histoire, le présent, càd le regard du "en avant!". Le désir.
Enfin : il s'agit, simplement, de "ce que fait un linguiste" ; "ce que fait un angliciste". Une autre temporalité de la "tâche" et du faire.
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