vendredi 16 mai 2008

SLR SLU mobilisés pour les SHS ... Pour

Réunion instructive hier soir. Bon de se rassembler, de se voir, de passer du temps à la parole - ça fait en effet "your tribe" (Lappé). Moins bon d'en finir sur la sensation que la difficulté majeure, le premier obstacle, le premier mur politique, est la difficulté à mobiliser. Les enseignants-chercheurs eux-mêmes. L'un des aperçus que je retiens en bout de processus, c'est l'analyse qui pointe que l'acceptabilité des réformes est inscrite, construite, programmée dans les réformes elles-mêmes. Evident, mais bon de mettre le doigt dessus. Question du public d'une réforme. Question, alors, du public d'une résistance.

On parle d'écrire, on parle d'un livret, et de déconstruction des termes et rhétoriques - à l'adresse des députés (le scandale de l'absence d'un débat parlementaire sur le démantèlement de la recherche en France), et à l'adresse des chercheurs et enseignants-chercheurs. Puts me in mind of Susan George, qui pointe, pour une analyse politiste, la question du discours. Tradition de la rhétorique comme moyen politique aux Etats-Unis? En tout cas le pointage de techniques des neocons dans le discours - attaquer par le flanc des légitimeurs d'idées, etc. Toujours est-il : on souligne les captations de mots clés, les retournements, les incantatoires. Il y a une déconstruction à faire de ces piliers, vecteurs opérateurs de la réforme.

POUR :
l'autonomie de la recherche et de l'enseignement supérieur
la modernisation des institutions du savoir
l'expertise, et une réforme de l'évaluation et de la valeur scientifique
le rayonnement international de la recherche française
la mobilité scientifique, nationale et internationale
la réforme du financement de l'université et de la recherche
dont la revalorisation des métiers
l'efficacité de la gestion, et de l'investissement
la société de la connaissance, et la modernisation des formes du savoir pour la société contemporaine
le regard international et contemporain pour orienter une politique scientifique nationale
une gestion du capital culturel - une intelligence de la culture, de son économie,
une réflexion radicale sur le public du savoir
etc.

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