Pierre Jourde, dans le Monde diplomatique, "L'Université féodale de demain" (avril 2008), propose une version de quantification :
" Cela pourrait donner ceci, actuellement : 1. les cours : 7 heures; 2. la préparation du cours, documentation, lectures diverses : 14h ; la correction des copies : 3h ; 4. les permanences, la réception et le suivi des étudiants : 4h ; 5. la lecture de thèses, mémoires, direction de jeunes chercheurs, réunions de jurys, rédation de rapports et procès-verbaux : 4h ; 6. les réunions de commissions, Conseil CEVU, centres de recherche, département, conseil scientifique, UFR, CNU, jurys, etc., éventuellement la direction d'un ou de plusieurs de ces organes : 8h ; 7. le remplissage ou l'établissement des papiers inhérents au fonctionnement de ces diverses structures ainsi que des abondants et variés documents et rapports destinés au ministère, notamment dans le cadre des contrats quadriennaux : 4h ; 8. l'écriture d'articles, de livres, la participation à des colloques et à des séminaires, l'organisation de colloques et le remplissage des documents nécessaires : 14h ; 9. les recherches (en bibliothèque ou ailleurs) : 14h ; 10. la direction de revues, de collections, les lectures de manuscrits divers : 2h. Au total : 74h [semaine]. "
A quoi s'ajoutent les campagnes répétées de réformes, qui mobilisent les départements dans une remise à plat des modalités pédagogiques et souvent institutionnelles ; et s'ajoute la mobilisation, syndicale et scientifique (lectures, réunions, rédaction).
vendredi 2 mai 2008
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