vendredi 18 avril 2008

L'intime du politique - morale et agenda

La sensation de la morale - moralisme et moralisation -, est pénible, comme un mauvais goût humain, ou de vie, parce qu’elle – well : juge bien sûr, càd fige et formalise. Elle passe dans le corps et empoisonne. Or « ce n’est pas cela », à la Rimbaud. Tant qu’elle ne sait pas trouver le mouvement qui oriente l’affect vers ou par un théorique, un politique.
Les montées de phraséologie aussi distasteful que celles qui font les ornières du quotidien parental, insupportables, touchent vers : l'irritation devant l’irresponsabilité et les esquives du collectif, l’individualisation, l’ignorance des enjeux, la faiblesse de l’activité, les négligences et inefficacités. Et sont donc, en ce qui concerne le milieu professionnel universitaire : l’affect du scientifique. Du théorique, du politique. Moins à réprimer comme agressivité relationnelle, qui distrait des enjeux, qu’à écouter comme symptôme d’une question réelle, légitime – puisque c’est la vie ; il s’agit de la justice des hommes –, et à penser. A discuter, aussi, en l’apportant à la sphère publique. La croisant, la faisant cross-fertilize – pollen (Y Moulier Boutang).

La morale comme affect d’une éthique - et ses enkystements, puisqu'elle formalise, et arrêtent la pensée sur ces butées. Indignation, rancune, impatience, irritation, pression et énervement, fatigue, dépression par solitude ou non-reconnaissance etc. Jusqu’à ce qu’on arrive à la penser et à l’agir. Inventer un comment - agenda. Et retrouver un corps, vivant.

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