lundi 14 avril 2008

L'étranger comme shifter

J'en arrive, comme de temps en temps, à une simplicité du problème (qui mesure combien je suis restée sur place, mais pourtant, etc.) : l'étranger comme shifter.

En travaillant Beckett et l'allemand, et l'italien, et jusqu'au portugais, je retrouve sous mes mots les notions travaillées par GD, apprise dans le travail de GD : le concept opératoire de shifter. Actif à partir de Benveniste et la pensée linguistique du déictique. La notion fait son chemin et me retrouve un peu plus loin à un niveau de généralisation qui ouvre ce champ dégagé, champ de simplicité.

L'étranger, shifter anthropologique. Qui fait que le langage est la question qui développe les sciences de la culture. C'est là simplement que s'articule la diversité des langues et l'historicité -- ce point d'articulation que j'ai eu du mal à élucider, son intuition étant si pressante, pour le séminaire avec ELB.
L'étranger plaque tournante de l'humain. Différence, histoire. Variation vivante. D'où le drame, dramatique, épopée -- éventuellement, si on a envie, héroïque et attendrissante. C'est assez grand, awesome et intime et quotidien à la fois.

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